Paris, avril 1871. Alors que la Commune gronde dans la capitale, le directeur du journal «Fraternités» est assassiné par un militant versaillais. Emile Baudecourt, son fils, doit reprendre les rênes de la maison. Adolphe Thiers s'apprête à réprimer l'insurrection.
Gaston Baudecourt est souffrant. Paul a disparu depuis près de onze ans et c'est René, son cadet, qui est devenu le numéro 2 du journal. Le puissant ministre de la police, Joseph Fouché, compte bien utiliser Fraternités et les francs-maçons comme soutiens sans faille à Napoléon Bonaparte dont le sacre est proche. Pour cela, Fouché noyaute et surveille toutes les loges maçonniques
« Je préfère avoir la gorge tranchée que de révéler nos secrets. » Septembre 1792. Les jours sombres de la Terreur n'épargnent pas les Francs-maçons. Le duc d'Orléans, cousin du roi Louis XVI et Grand Maître de la franc-maçonnerie, va jusqu'à prendre le nom de Philippe-Égalité comme symbole de sa rupture avec l'Ancien Régime. Certains comptent bien tirer profit de ce climat de violence. Gaston Baudecourt, initié, homme de conviction et directeur du journal Fraternités, enquête.